L’émergence d’une finance durable constitue un enjeu majeur pour les marchés financiers, la stabilité financière et la protection des investisseurs. C’est une finance qui ne prend pas uniquement en considération les facteurs de rentabilité, mais intègre dans son modèle économique, une composante de durabilité que sont les critères ESG (Environnement, social et gouvernance). Elle vise à concilier, sur le long terme, performance économique et impacts sociaux et environnementaux positifs.

Standard commun de transparence et de publication d’informations en matière de durabilité des produits financiers en Europe, le règlement SFDR impose aux établissements financiers de nouvelles obligations d’informations sur la prise en compte de quatre notions clefs dans leurs décisions d’investissements et dans les conseils fournis :

- les caractéristiques ESG du produit,

- le risque de durabilité,

- les incidences négatives de leur politique d’investissement ou de conseil sur les facteurs de durabilité,

- les politiques de rémunération en ce qui concerne l’intégration des risques de durabilité.

Swiss Life Banque Privée, convaincue que responsabilité et partage font partie intégrante de son métier, appréhende les trois critères ESG de manière globale avec une démarche garantissant la cohérence entre son offre, les conseils prodigués à ses clients et son engagement sur la thématique finance durable.

Son modèle de conseil s'inscrit naturellement dans la durée, la relation nouée avec ses clients ayant vocation à se prolonger sur la durée de leur vie et en accompagnement de leurs enfants. La recherche de rendement au profit de ses clients est donc toujours balancée par l’impératif de la durabilité et de la soutenabilité des investissements faits en leur nom.

Par ailleurs, Swiss Life Banque Privée fait partie du Groupe Swiss Life dont le modèle d’affaire privilégie la gestion de long terme. La finance durable s’inscrit donc dans la logique de la stratégie d’entreprise et dans la raison d’être de Swiss Life.

En ligne avec les travaux de la Place, Swiss Life Banque Privée a intégré les risques suivants dans sa réflexion sur les risques ESG/climat : risque de réputation (y compris la perception des collaborateurs), risque de conformité, risque business, risque lié au financement.

Le risque de durabilité est pris en compte de manière intégrée avec les autres types de risques, tels que les risques de fraude, de corruption, de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Une réflexion est en cours afin d’intégrer ce risque indépendamment de tous les autres risques (et notamment des disponibilité d’informations plus détaillées en provenance des producteurs).

SLBP est un acteur engagé et responsable vis-à-vis de ses clients, de ses collaborateurs mais également vis-à-vis de tous ses partenaires avec lesquels elle interagit.

Notre offre et les conseils dispensés par nos banquiers couvrent les besoins de nos clients en matière de durabilité, afin que chacun puisse choisir le produit adapté à sa sensibilité aux risques et à ses préférences en matière d’investissements durables. L’expertise de nos banquiers permet d’accompagner les clients dans leur démarche responsable et de répondre aux nouvelles attentes des investisseurs désireux de donner un sens à leurs actifs financiers.

De même, Swiss Life Gestion Privée, sur une partie de son activité, peut être amenée à prendre en compte des critères de durabilité directement dans son processus de décision des investissements. Elle a, par ailleurs, entamé une réflexion pour renforcer la prise en compte de ces critères au sein de la gestion et se doter d’outils pertinents pour développer cette approche.

Une information spécifique sur les critères ESG/climat et les modalités de leur prise en compte dans les processus d’investissement figurent dans les documents d’informations clés desdits produits. Ces nouvelles contraintes de gestion font l’objet d’un suivi par le Contrôle des risques de la société de gestion et d’un contrôle de 2e niveau par la Conformité et le contrôle interne

La prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux impacte les programmes de conformité, l’actualisation de la cartographie des risques, les procédures et les contrôles. Cela passe notamment par la mise en place de dispositifs adaptés à la clientèle fragile, par la transparence des rémunérations, par un dispositif de suivi et d’informations des situations de conflits d’intérêt, une loyauté des pratiques au travers de l’engagement des collaborateurs à respecter le code de déontologie.

Les politiques de rémunération de Swiss Life Banque Privée et de sa filiale Gestion Privée promeuvent une gestion saine et efficace des risques et visent à ne pas encourager la prise de risques au-delà des limites de tolérance au risque de l’entreprise. Les pratiques de rémunération définies tiennent compte de la stratégie d’entreprise et des principes de gestion des risques, et veillent à ne pas placer les collaborateurs en situation de conflits d’intérêts.

La politique de rémunération s’applique à l’ensemble de la société et comporte des dispositions spécifiques pour les personnels rémunérés par le groupe en France dont l’activité professionnelle a un effet important sur le profil de risque de l’entreprise (dits « preneurs de risques ») d’une part et, d’autre part, pour les personnes qui exercent des fonctions de contrôle.

Parmi les dispositions spécifiques applicables aux populations précédemment évoquées, figurent le respect d’un équilibre entre la rémunération fixe et variable, ainsi que les critères de performance utilisés pour calculer la rémunération variable, qui favorisent une gestion saine de l’entreprise et n’encouragent pas les prises de risques excessives.

Les pratiques de rémunération prennent également en compte les aspects liés au développement durable afin de favoriser la motivation des dirigeants et des collaborateurs en matière de durabilité.

Cela se fait par la mise en place d’objectifs qualitatifs qui se réfèrent notamment aux exigences de projet, de gestion des risques ou de conformité, ainsi qu’aux exigences en matière de gouvernance et de prise en compte de la durabilité et des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Cela inclut également l’intégration des aspects liés à la diversité, l’égalité entre les femmes et les hommes et la non-discrimination.