Rééquilibrage des actifs, transmission, succession… le chef d’entreprise a besoin de réaliser des arbitrages pour préparer son avenir et celui de sa famille. Ces choix nécessitent un éclairage et des conseils sur mesure. Swiss Life Banque Privée et Alantra ont décidé de répondre à cette attente des dirigeants de PME et d’ETI avec « La Banque d’Affaires », une coentreprise destinée à les accompagner dans la gestion de leur patrimoine professionnel et personnel.

Depuis le 14 avril, les chefs d’entreprise peuvent disposer des services d’une nouvelle coentreprise fondée et détenue à parts égales par Swiss Life Banque Privée et la banque d’affaires Alantra. Baptisée « La Banque d’Affaires », cette joint-venture réunit ingénierie patrimoniale et expertise sectorielle. Elle entend accompagner les entrepreneurs dans la vie de leur société (levée de fonds, ouverture du capital, cession totale ou partielle, transmission…) tout en leur apportant un conseil fiscal et patrimonial adapté à leur situation. Cette structure atypique – c’est une première en France – permet au client d’avoir accès à « l’ensemble des services des deux marques, précise Hervé Mercier Ythier, Président du directoire de Swiss Life Banque Privée. L’intention est d’éliminer pour lui toutes les contraintes liées à la multiplication des acteurs et de simplifier son accès à l’information et au conseil dont il a besoin. »

S’adapter aux nouveaux profils des chefs d’entreprise

Pour Fabrice Scheer, managing partner chez Alantra, deux principales évolutions de la vie des entreprises justifient une telle offre.
La première tient à l’âge des chefs d’entreprise. Selon lui, les entrepreneurs « font fortune plus tôt et plus vite » par rapport à il y a vingt ans. Ils « opèrent un rééquilibrage patrimonial progressif et réalisent donc des opérations à un plus jeune âge ». Bien avant 60-65 ans, quand les aînés, en l’absence de succession, avaient tendance à céder leurs entreprises pour profiter de leur retraite.
Le second point tient au fait que, dans la plupart de ces opérations, « il n’y a pas de cession totale de la société, mais plutôt une évolution de la structure du capital, continue Fabrice Scheer. De plus en plus souvent, le dirigeant souhaite garder son rôle d’actionnaire prépondérant dans l’entreprise. » Ouvrir le capital à ses cadres, monétiser son capital en s’associant à un fonds de private equity majoritaire ou minoritaire, faire des opérations dites « sponsorless »… Les options sont nombreuses et trouver, seul, la plus adaptée n’est pas simple. Le conseil offert par « La Banque d’Affaires » prend alors tout son sens.

Un accompagnement sur tous les plans

Vies privée et professionnelle du dirigeant d’entreprise sont intimement liées. Protéger sa famille, préserver son patrimoine personnel tout en assurant le développement de son activité est une équation difficile à résoudre. D’autant que certaines décisions peuvent avoir des conséquences antinomiques qu’il est difficile de mesurer sur l’instant. « Certains choix rationnels de l’entrepreneur peuvent être néfastes à la famille et inversement. Par exemple, faire le choix d’un pacte Dutreil sur l’ensemble des titres, protecteur des intérêts de la famille dans une optique de transmission, interdira de vendre une quote part du capital à un acteur qui pourrait booster le développement de l’entreprise, puisqu’une des conditions clés est la conservation des titres pendant au moins six ans. Nous éclairons ces options et leurs conséquences et l’entrepreneur fait son choix en toute connaissance de cause », détaille Hervé Mercier Ythier. La « Banque d’Affaires » offre donc la possibilité au chef d’entreprise de prendre conseil auprès d’un interlocuteur unique, parfaitement informé de ses problématiques professionnelles et personnelles.

La délicate question de la transmission

Si le conseil est essentiel tout au long de la vie de l’entreprise, c’est lors de la transmission que se cristallisent de nombreux enjeux patrimoniaux et fiscaux. Cession ou introduction en Bourse, transmission aux salariés, gestion par les héritiers d’une cession non finalisée au décès de l’entrepreneur… conscients que chaque situation est particulière, les experts de la « Banque d’Affaires » proposent des stratégies sur-mesure pour répondre aux objectifs des chefs d’entreprise. Un éclairage pertinent également pour trouver son chemin dans la jungle des mécanismes prévus. « La volonté de l’État de faire grandir les PME/ ETI et de faciliter les transmissions en France a amené le développement de nombreux dispositifs fiscaux (niche Copé, apport-Cession, pacte Dutreil…), ce qui a entraîné un réel besoin des entrepreneurs d’être accompagnés sur les deux plans privé et professionnel », souligne Hervé Mercier Ythier.

« C’est la première fois que deux institutions financières décident de construire une organisation sur mesure au bénéfice de leurs clients pour mieux les accompagner, mieux les conseiller », s’enthousiasme Fabrice Scheer qui juge la période, malgré les apparences et la Covid, opportune pour lancer ce type d’offre. « Plus que jamais, les entreprises vont nécessiter un accompagnement, du conseil dans l’évolution de leur capital afin d’accompagner leur développement. »

N’hésitez pas à contacter votre banquier privé Swiss Life Banque Privée pour toute information complémentaire.

 


 

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