Le marché des obligations vertes se développe très rapidement. Un succès lié à leur double qualité : offrir toutes les caractéristiques des obligations tout en favorisant la transition écologique.

Financer des projets spécifiquement dédiés à la transition énergétique et environnementale, c’est la promesse faite par les obligations vertes. Plus connus sous leur appellation anglaise de « green bonds », ces instruments financiers permettent à des États, des banques ou des entreprises de lever de la dette en la fléchant directement vers des investissements verts explicitement définis : la rénovation énergétique d’un bâtiment, l’expansion d’un parc photovoltaïque ou encore le développement et la production de technologies pour les véhicules électriques, par exemple.

S’ils ne représentent encore qu’une goutte d’eau dans l’océan des marchés obligataires, avec moins de 2 % des encours mondiaux, les green bonds se développent extrêmement rapidement : c’est aujourd’hui un marché d’environ 2000 milliards d’euros dans le monde, dix fois plus qu’il y a cinq ans. Ils tendent même à devenir incontournables : un cinquième de la dette levée l’an dernier à travers le monde l’a été sous ce format. « Certaines entreprises, comme Iberdrola, n’émettent plus que des green bonds », observe Nicolas Saulnier, gérant obligataire de Swiss Life Gestion Privée, la société de gestion dédiée à la banque privée.

Les investisseurs sont, en effet, particulièrement friands de ces instruments qui leur permettent d’avoir un impact environnemental tangible. « En investissant dans des obligations vertes, nos clients peuvent devenir indirectement acteurs de la transition énergétique », met en avant Nicolas Saulnier, gérant du  fonds « Green bonds Investments ». Une contribution directement mesurable : la dernière obligation verte d’un fournisseur d’énergie comme Orsted, en finançant des fermes éoliennes offshore à Taiwan et des panneaux solaires au Texas, a permis d’éviter l’émission de plusieurs millions de tonnes de carbone d’après le rapport publié par l’entreprise*.

Cet impact environnemental ne se fait pas au détriment de la performance financière. En effet, au-delà d’être « vert », un green bond est avant tout une obligation, c’est-à-dire une dette que l’émetteur est tenu de rembourser. En souscrivant une obligation verte, l’investisseur prend donc les mêmes risques (notamment un risque de perte en capital, risque de liquidité…) que s’il optait pour une obligation traditionnelle émise par la même entreprise avec les mêmes caractéristiques. Le rendement obtenu est donc théoriquement identique. « Il n’y a aucune raison de payer une prime (ou greenium) pour les obligations vertes car les caractéristiques sont identiques et surtout le rang de subordination est identique », pointe Nicolas Saulnier.

Au sein du FCP Green Bonds Investments, « Nous développons une gestion active de conviction, axée sur le moyen et long terme et fondée sur une sélection d’émetteurs très diversifiés », souligne Nicolas Saulnier. En outre, les obligations vertes étant souvent émises pour des durées longues, une attention toute particulière est portée à la sensibilité du fonds aux variations des taux d’intérêt. « Pour réduire le risque, nous minimisons cette sensibilité », indique le gérant.

Les rendements obligataires ont pu atteindre des niveaux inédits depuis la crise financière de 2008 et c’est la raison pour laquelle les green bonds nous apparaissent comme de précieux atouts pour à la fois diversifier son portefeuille et verdir son épargne.

*Page 12 du rapport « green bond impact report 2022 »

Avertissement :

Nous attirons l’attention des investisseurs sur le fait que son investissement dans le Fonds Green Bonds Investments a pour objectif de contribuer au financement de la transition écologique et énergétique mais qu’il ne génère pas d’impacts directs positifs sur l’environnement et la société. L’accès au Fonds peut faire l’objet de restrictions à l’égard de certaines personnes ou de certains pays. Le traitement fiscal dépend de la situation de chacun. Avant toute souscription et pour toute information complémentaire sur les caractéristiques, les risques et les frais de l’OPC, l’investisseur est invité à lire les documents règlementaires (DIC et prospectus) disponibles auprès de la société de gestion SwissLife Gestion Privée, société de gestion agréée par l’AMF sous le numéro GP00038, ou sur son site internet.Cette newsletter est à vocation purement informative et ne constitue nullement un conseil en investissement, une proposition ou une offre de souscription de titres financiers ou de service. Les analyses présentées peuvent évoluer en fonction de la conjoncture et des avis de Swiss Life Gestion Privée. Nous rappelons que les investissements sur les marchés financiers représentent des risques pouvant entrainer des pertes financières. Les performances passées ne préjugent en rien des performances futures.

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